Source: La Dépêche / 7 Mars 2012

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/07/1299543-agression-barbare-dans-un-restaurant-dimanche.html

 

Selon un témoin, la scène, effrayante, n'a duré qu'une trentaine de secondes. Une demi-minute d'ultraviolence qui restera gravée dans les mémoires des personnes présentes et surtout de la victime, défigurée durablement après avoir reçu un coup au visage, porté avec un verre, puis d'autres violences alors qu'elle se trouvait au sol.

Dimanche soir, vers 21 h 30, le chef de cuisine du restaurant l'Ecurie de Carcassonne se trouvait au Cap, l'autre établissement tenu par son employeur au Pont-Rouge. Christophe Foulquier, patron des lieux, raconte. «Nous avions fait un gros service à midi et il était venu me rejoindre pour se détendre. Tout allait bien. Un match de foot passait à la télé. J'avais repéré deux clients qui avaient un comportement agressif. Je suis même passé de l'autre côté du bar, sentant qu'il allait falloir les «gérer»...», dit-il. «Fred ne cherchait pas d'histoires et les a même dépanné d'une cigarette. Et soudain, sans véritable raison, ils se sont acharnés sur lui, comme des sauvages», poursuit Christophe Foulquier (1). C'est peut-être, une réflexion concernant le match de foot qui passait à la télé qui a tout fait basculer. En tout cas, l'un des deux hommes s'est saisi d'un verre et l'a brisé sur le visage de Fred, lui infligeant une imposante balafre. Sur le choc, il est tombé de son tabouret et une fois au sol, il a reçu de nouveaux coups dont un coup de pied dans le visage. «Un tel déchaînement de violence est impensable, surréaliste, hallucinant», s'indigne Christophe Foulquier qui a déposé plainte dès lundi matin.

La victime des coups a été transportée à l'hôpital de Carcassonne où elle a été suturée au visage. Puis, elle a été transférée à l'hôpital Lapeyronie de Montpellier où elle a subi une opération chirurgicale durant 4 heures. Elle en est sortie hier et à son tour, elle devrait déposer plainte contre ses agresseurs aujourd'hui.

La police carcassonnaise est saisie du dossier et dispose de quelques éléments, notamment l'usage d'une Clio de couleur blanche, pour identifier les auteurs qui ont pris la fuite juste après les faits. Elle se dit, en revanche, en attente de la plainte de la victime pour commencer les investigations sur des actes qui n'ont fait l'objet que d'une main courante d'intervention. En tout cas pour l'instant. Ces faits très graves feront l'objet, forcément, d'une enquête efficace qui permettra de confondre les auteurs de cette agression.

 

 

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